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Gabriel Bardon

Critique Snowpiercer

Les catastrophes climatiques ont inspiré beaucoup d’histoires mais aucune ne ressemble de prêt ou de loin à celle de Snowpiercer. Créée en 1982 par Jacques Lob (scénario) et Jean-Marc Rochette, la BD Le Transperceneigeraconte l’histoire de l’humanité qui, à cause d’une catastrophe climatique ayant refroidi la Terre, doit vivre dans un train. La BD a été adaptée cinématographiquement en 2013 en film, puis en série dont la deuxième saison est sortie sur Netflix entre fin janvier dernier et fin mars. C’est de cette série dont je vais vous parler.



Petit point historique : l’humanité a trouvé une solution au réchauffement climatique : elle a décidé d’envoyer des bombes chimiques dans l’atmosphères pour refroidir la température sur Terre. Malheureusement, ils l’ont trop refroidie à tel point qu’elle est devenue invivable pour les humains. Les survivants se réfugientalors dans un train qui fait le tour du monde. Ce train a été conçu par Joseph Wilford, un magnat de l’industrieayant anticipé la catastrophe. Dans ce train, les personnes sont triées par classes :première classe, deuxième, troisièmeet l’arrière du train.


Il est difficile de s’imaginer vivre dans un train mais cette série en donne une perspectiveintéressante. Celui-ci est effet long de 1001 wagons, tous différents les uns des autres.Il faut pour cela saluer l’imagination des créateurs qui ont réussi à créer des univers plus incroyables les uns que les autres.On assiste à une lutte des classes, littéralement, les moins fortunés tentant tant bien que mal de grimper l’échelle sociale pour avoir droit à plus de privilèges.


Au-delà du cadre postapocalyptique, l’histoire est plutôt classique. Le héros est tout en bas de l’échelle et démarre une révolution pour obtenir plus de droits. À l’image du train, la lutte ne peut se faire que vers l’avant. Il est dommage de la part de cette série de ne pas explorer les possibilités qu’offrent le train en lui-même pour cette lutte des classes. Ce qui m’intéresse particulièrement, c’est qu’ilexisteun ordre établi et je trouve dommage que les réalisateurs n’aient pas exploré le rapport des personnages à cette hiérarchie.

De plus, peu de personnages sont réellement développés au cours de la saison 1, même si la saison 2 rattrape un peu ce retard. Pour les esprits les plus logiques, l’agencement des wagons est un réel problème. En effet, ceux-ci sont organisés sans aucune cohérence. On voit rarement les personnages aller d’un wagon à l’autre,ce qui rend difficile la représentation du train et la place de chaque wagon.

Les scénaristes se sont offert ce luxe par la taille du train (1001 wagons) ainsi que par un niveau souterrain dans le train qui permet aux personnages de se déplacer ou ils le veulent selon les caprices du scénario.Enfin, un bémol à la saison 2 : sa fin qui nous laisse dans un tel suspens qu’elle en est décevante.


Malgré tout cela, cette série explore un univers futuriste très intéressant et pose un cadre incroyable à un problème existant depuis la nuit des temps. Les personnages sont attachants et l’intrigue pleine de rebondissements qui donnent envie de regarder la suite.

 

Sources :

  • Snowpiercer, série Netflix

  • Snowpiercer, le Transperceneige , film 2013

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